Résumé: A partir de six observations de troubles de l'encodage graphique ne s'accompagnant ni de troubles du langage oral ni de déficit praxique on soutient l'existence d'une “agraphie pure”. D'après l'analyse des performances graphiques, 5 de ces 6 malades présentent un tableau largement analogue caractérisé plus par un trouble de la sélection que par un trouble de la combinaison des graphèmes. En outre, ce trouble est plus marqué dans l'écriture manuscrite que dans l'écriture avec des cubes alphabétiques et l'épellation. Les erreurs du sixième malade peuvent être caractérisées essentiellement comme des phénomènes de persévération (iteration de jambages et de lettres). A l'inverse des cinq premiers agraphiques, celui-ci parvient à terminer les performances réclamées.