- 1) Clinique Neurologique de l'Université de Bordeaux, 89, rue des Sablières, 33000-Bordeaux France
Résumé: Depuis le début de l'année 1974, nous avons vu 17 cas d'encéphalopathies iatrogènes dues à la prise orale de sels de bismuth pour des affections digestives chroniques. Plus de 100 cas analogues ont été recueillis en France pendant la même période.Le tableau clinique est remarquablement monotone, passant par: une phase prodromique plus ou moins longue, marquée par des troubles du comportement et de l'écriture; une phase d'état caractérisée par quatre signes: un syndrome confusionnel sévère, des myoclonies, une astasie-abasie, des troubles du langage. Dans nos cas l'évolution s'est toujours faite vers la guérison en 2 à 3 semaines, mais des cas mortels ont été signalés.Tous nos malades prenaient chaque jour, depuis un temps allant de 3 semaines à 20 ans, du sous-nitrate de bismuth. Chez eux, les taux sanguins et urinaires de bismuth étaient de 10 à 100 fois plus élevés que chez les sujets tolérant le même traitement.Il s'agit là d'une complication nouvelle de la bismuthérapie dont le mécanisme est encore totalement inconnu.
- 1 - Health Sciences ; 2 - Medicine ; 3 - Clinical Neurology
- 1 - Life Sciences ; 2 - Neuroscience ; 3 - Neurology
- 1 - sciences appliquees, technologies et medecines ; 2 - sciences biologiques et medicales ; 3 - sciences medicales ; 4 - toxicologie